Le village de Vicuña et ses montagnes alentours
Vicuña, le village où l’on se sent bien !
Deuxième nuit passée dans notre hostal à La Serena, petite douche à l’eau froide qui réveille bien et on est parti pour prendre le bus, direction Vicuña.
Petit bus, où Sophie dû rester debout tout le long, par manque de place et de galanterie hihi.
Une fois arrivé au village, perdus, nous cherchons la plaza de armas car c’est le centre de toutes cités ici. De là, on cherche un hostal et tombons sur l’hostal Michel, qui est bel et bien le moins cher du village.
Parfait ! En plus le propriétaire parle français, c’est un chilien qui a vécu plusieurs années au Québec (avec l’accent qu’on affectionne).
Début d’après-midi, nous mourions de faim, mais c’était difficile de partir manger. Le propriétaire avait extrêmement envie de parler, ce n’est pas désagréable mais quand on a faim, c’est dur !
Du coup, nous ne cherchons pas longtemps un restaurant et prenons l’un des premiers rencontré… l’erreur ! Je ne me souviens plus du nom, mais il était sur la plaza de armas. Nous avons mal mangé, en petite quantité et pour une note finale très salée. Autant dire que la digestion s’est mal passée.
Suite à ça, nous reparlons avec notre cher hôte, et découvrons le secret de leur longévité : l’eau filtrée par la roche. En effet, les personnes vivent très âgées ici, et c’est vrai qu’il y a quelque chose de spécial.
Je ne saurais l’expliquer, mais on se sent bien ici. On est bien, pas plus, pas moins. Comme si les énergies étaient toutes positives.
On va se balader
Un peu plus tard dans la journée, nous décidons de nous promener sur la petite montagne au bord du village pour avoir une vue d’ensemble.
Sur le chemin nous croisons un circuit de cross fait maison, des enfants s’y entrainaient. Puis nous passions à côté du cimetière et d’un troupeau de chèvre.
Enfin nous sortons du village, et directement, ça monte sec !
Comme nous sommes de grands sportifs pour qui les JO sont trop faciles, on ne recule pas devant cette difficulté.
Nous pouvons vous confirmer que monter en ayant toujours la tête retournée pour voir l’avancé du paysage, ce n’est pas simple.
Cette fois-ci ce sont de vrais motocross que nous croisons, ces chanceux s’éclataient sur le sol très sec de ces montagnes. Ils avaient, tout de même, la difficulté de ne pas tomber sur un cactus, ils auraient crevé, et accessoirement, ils auraient eu très mal.
Nous continuons de monter, on fait les cons, on se sent très bien à ce moment-là.
Le but est d’arriver à voir le côté que nous ne pouvions voir d’où on était, mais il était déjà tard et nous n’avions pas pris d’eau avec nous… sacrilège pour Sophie ! Nous nous sommes donc assis sur des rochers, et nous avons contemplé la vue de Vicuña et des montagnes en face, qui sombrent petit à petit dans le noir de la nuit, super spectacle.
Juste, petit « hic », il fait noir pour nous aussi, donc pour rentrer, en ne voyant presque rien, c’est mortel.
Heureusement, nous avions un portable pour nous allumer le sol un minimum, car le sol est fait de sable et de cailloux avec un pente vraiment très raide. On peut dire que nous sommes rentrés en ski, sans ski !
Le lendemain, nous reprenons un bus pour La Serena, pour prendre notre bus pour San Pedro de Atacama…
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